Publicité Opel
L’idée de base de la publicité Opel est de mettre l’accent sur qualité de la main d’œuvre industrielle allemande « production allemande ». On peut noter que, s’agissant de bien industriel, les ouvriers allemands sont bien meilleurs que ceux d’autres nations, comme, par exemple les ouvriers français alcooliques et « gross filou » puisqu’il s’agit d’une publicité dirigée sur les consommateurs de ce pays.
Comment ne pas faire le rapprochement avec le logo de la marque : l’éclair qui pour mémoire se dit « blitz » en allemand. Alors que l’industriel, propriétaire d’Opel, dès avant la seconde guerre mondiale, était le constructeur américain General Motors qui, à ce titre, fournit jusqu’à la défaite des nazis , notamment, des camions à la Wermacht pour permettre le succès de la trop fameuse « kriegblitz » qui devait voir la France battue, envahie, colonisée.
Naturellement les « Services du Travail Obligatoire » devaient avoir recours aux travailleurs français pour construire ces produits guerriers, les ouvriers allemands étant occupés à envahir l’Europe et le Monde. Les S.T.O. qui refusaient étaient arrêtés ou prenaient le maquis pour entrer en Résistance.
Que dire aussi de cette espèce de fantasme de l’Ouvrier allemand, beau, grand et blond, arien en un mot, sensé séduire les « petites femmes de Paris » qui n’attendaient qu’eux, leurs tristes maris ou compagnons vaincus étant prisonniers ou ouvriers obligatoires ou volontaires au service du Reich ! Il suffit de regarder les films d’époque et y voir la soldatesque teutonne, les boches en un mot, se promenant sur les Champs Elysées avec ces françaises au bras.
La publicité d’Opel est tellement caricaturale qu’on se demande bien comment il peut se faire qu’on ne constate aucune réaction des consommateurs français dont certains sont des fils ou petits-fils de fusillés ?
De la même façon, on se demande si la pauvre comédienne, tenant le rôle de la cruche historique de l’époque, n’a pas honte de revendiquer son admiration et son désir pour cet aryen victorieux par un troublé « je le prends » !
Avait-elle besoin d’une coupe de cheveux ?